Nomenclatures

Formation

Niveaux de formation

Le niveau de diplôme issu des résultats du recensement de la population fait référence au diplôme de niveau le plus élevé que les individus ont déclaré posséder. Trois niveaux de diplômes sont disponibles et correspondent aux certifications suivantes :

  • CAP-BEP :
    • CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
  • Bac :
    • Baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU.
    • Baccalauréat technologique ou professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d’enseignement, diplôme équivalent ;
  • Supérieur au bac :
    • BTS, DUT, DEUG, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac + 2, diplôme équivalent.
    • Licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac + 3 ou bac + 4.
    • Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac + 5, doctorat de santé,
    • Doctorat de recherche (hors santé).

Les non-diplômés :
Il s’agit de personnes qui ne possèdent aucun diplôme (pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l’école primaire ; scolarité suivie jusqu’à la fin de l’école primaire ou achevée avant la fin du collège ; scolarité jusqu’à la fin du collège ou au-delà) ; ainsi que de personnes titulaires du certificat d’études primaires (CEP) ou du BEPC (brevet élémentaire, brevet des collèges...).
Cela ne signifie pas que ces personnes sont sans qualification professionnelle. Certaines ont pu continuer leurs études au-delà du collège sans pour autant obtenir un diplôme du second cycle. D’autres peuvent avoir acquis les compétences nécessaires pour exercer leur métier dans le cadre de formations non diplômantes ou par l’expérience.

Métiers

Familles professionnelles (FAP)

La nomenclature des familles professionnelles (FAP, version 2009) a été élaborée par le ministère du Travail. Les FAP regroupent les professions qui font appel à des compétences communes sur la base de "gestes professionnels" proches. Elles permettent d’étudier conjointement l’emploi et le marché du travail à travers un même référentiel de métiers.
Cette nomenclature rapproche le Répertoire opérationnel des métiers et des emplois (ROME), utilisé par Pôle emploi pour classer les offres et les métiers recherchés par les demandeurs d’emploi, des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS), nomenclature utilisée par l’Insee dans ses enquêtes. Elle comporte 22 domaines professionnels qui se décomposent en 87 familles professionnelles regroupées et 225 familles professionnelles détaillées.

Dans cet outil, la FAP est exploitée dans sa version en 87 postes (sous la dénomination de "métier").

Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS)

La nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS-2003) repose sur la distinction du statut et de la catégorie socioprofessionnelle ; il s’agit d’apprécier la profession des personnes à des fins d’études économiques et sociales. La PCS comporte quatre niveaux d’agrégation emboîtés. Au niveau le plus agrégé se trouvent les groupes socioprofessionnels en 8 postes. Les niveaux d’agrégation intermédiaires sont ceux des catégories socioprofessionnelles en 42 postes. Le niveau le plus fin, celui des professions, comporte 486 postes d’actifs et 11 postes supplémentaires pour les personnes sans activité professionnelle.

Dans cet outil, la PCS exploitée au niveau le plus agrégé en 8 postes (hors les 2 postes attribués aux personnes sans activité professionnelle).

Secteurs d’activité et domaines d’emploi

Nomenclature agrégée (NA) des secteurs d’activité

La nomenclature d’activités française (NAF, 2008) est une nomenclature des activités économiques productives, principalement élaborée pour faciliter l’organisation de l’information économique et sociale. Afin de permettre les comparaisons internationales, elle a la même structure que la nomenclature d’activités de la communauté européenne (NACE), elle-même dérivée de la nomenclature internationale (CITI).

Dans cet outil, la nomenclature utilisée pour présenter les données sur le secteur d’activité des établissements employeurs est la nomenclature agrégée (NA, 2008).

Secteurs primaire, secondaire et tertiaire

Le secteur primaire regroupe l’ensemble des activités dont la finalité consiste en une exploitation des ressources naturelles : agriculture, pêche, forêts, mines, gisements.

Le secteur secondaire regroupe l’ensemble des activités consistant en une transformation plus ou moins élaborée des matières premières (industries manufacturières, construction).

Le secteur tertiaire est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Statuts et types de contrat

Emplois sans limite de durée

Les emplois sans limite de durée regroupent les contrats à durée indéterminée et les fonctionnaires titulaires. Les emplois à durée limitée regroupent les contrats à durée déterminée, les contrats aidés et les stagiaires rémunérés.

Emplois non salariés

Les emplois non salariés regroupent les travailleurs indépendants ou les personnes travaillant à leur compte, les chefs d’entreprise salariés ou PDG ou gérants minoritaires de SARL, et les personnes aidant une autre personne (le plus souvent un membre de leur famille qui est lui-même à son compte) dans son travail sans être rémunérées.

Zone géographique

Le découpage géographique retenu pour la représentation cartographique est celui de la zone d’emploi (version 2020). Une zone d’emploi est un espace géographique à l’intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent, et dans lequel les établissements peuvent trouver l’essentiel de la main-d’œuvre nécessaire pour occuper les emplois offerts. Effectué conjointement par l’Insee et les services statistiques du ministère en charge du Travail, le découpage en zones d’emploi constitue une partition du territoire adaptée aux études locales sur le marché du travail.

Quatre zones d’emploi s’étendent sur la région Auvergne-Rhône-Alpes et sur une région limitrophe : Bollène-Pierrelatte, Mâcon, Ussel, Valréas. Pour ces zones, seules les données des communes de la région Auvergne-Rhône-Alpes sont prises en compte dans cet outil.

Sources

Déclaration Sociale Nominative (DSN)

La Base tous salariés (BTS), extraite de la Déclaration sociale nominative (DSN), se substitue à la Déclaration annuelle des données sociales (DADS). C’est une formalité déclarative que doit accomplir toute entreprise employant des salariés. En 2009, le champ des DADS a été étendu aux trois fonctions publiques (d’État, territoriale et hospitalière), et aux salariés des particuliers-employeurs, il recouvre donc l’ensemble des salariés du secteur économique français. Dans ce document commun aux administrations fiscales et sociales, les employeurs fournissent annuellement et pour chaque établissement, la masse des traitements qu’ils ont versés, les effectifs employés et une liste nominative de leurs salariés indiquant, pour chacun, le montant des rémunérations salariales perçues.

Dans cet outil, les établissements employeurs sont caractérisés grâce au fichier des "DADS-grand format" (fichier poste) 2014 mis à disposition par l’Insee. Celui-ci couvre l’ensemble des établissements relevant du secteur privé et des trois fonctions publiques et les particuliers employeurs. Il est exploité au lieu de résidence.

Les données sur les salaires concernent l’ensemble des salariés, y compris ceux de la fonction publique et les particuliers employeurs mais ne concernent pas les apprentis ni les stagiaires. Il s’agit du salaire mensuel net moyen.

Postes non annexes au cours de l’année
rémunérations nettes de toutes cotisations salariales obligatoires et de CSG et CRDS : il s’agit donc d’un salaire après déduction des cotisations de sécurité sociale, des régimes de retraite et prévoyance complémentaire, des contributions d’assurance chômage et des CSG et CRDS déductibles et non déductibles.


Source : Insee – DSN - Base Tous Salariés 2019.

Recensement de la population (RP)

Le recensement de la population (RP), réalisé par l’Insee, a pour objectifs le dénombrement des logements et de la population résidant en France et la connaissance de leurs principales caractéristiques : sexe, âge, activité, professions exercées, caractéristiques des ménages, taille et type de logement, modes de transport, déplacements quotidiens.
Depuis janvier 2004, des collectes de recensement sont organisées chaque année, de telle manière que l’intégralité des communes soient enquêtées sur une période de cinq ans. Les résultats du recensement sont produits à partir des cinq enquêtes annuelles les plus récentes. Les informations ainsi collectées sont ramenées à une même date pour toutes les communes. Cette date de référence est l’année médiane des cinq années d’enquête. Les évolutions sont donc observées sur des intervalles de cinq ans afin que les échantillons enquêtés soient entièrement distincts.
Dans le RP, le niveau de diplôme fait référence au plus haut diplôme détenu (déclaré par l’individu). Les actifs en emploi comprennent les personnes qui déclarent être dans l’une des situations suivantes :

  • exercer une profession (salariée ou non), même à temps partiel ;
  • aider une personne dans son travail (même sans rémunération) ;
  • être apprenti, stagiaire rémunéré ;
  • être chômeur tout en exerçant une activité réduite ;
  • être étudiant ou retraité mais occupant un emploi.

Dans le recensement, les personnes actives ayant un emploi peuvent être comptabilisées à leur lieu de résidence ou à leur lieu de travail. Dans cet outil, les données sont exploitées au lieu de résidence.

Source : Insee – Rp 2017 - 2021, millésimé 2019, données régionales au lieu de résidence et Insee – Rp 2017 - 2021, millésimé 2019, données départementales au lieu de travail.

Fichier localisé des rémunérations et de l’emploi salarié (Flores)

Le Fichier localisé des rémunérations et de l’emploi salarié (Flores), conçu par l’Insee, permet de fournir des statistiques sur le tissu économique local. Il produit des statistiques localisées au lieu de travail sur l’ensemble de l’emploi salarié quel que soit le secteur d’activité et le type d’employeur (public ou privé, y compris particuliers employeurs, hors activités du ministère des Armées). Dans cet outil, les données sur les particuliers employeurs ne sont pas prises en compte.

Ce système d’information est construit à partir du fichier « Tous salariés ». Le fichier « Tous salariés » lui-même est issu d’une synthèse de sources administratives : déclarations sociales nominatives (DSN), déclarations annuelles de données sociales (DADS), fichiers de paie spécifiques à l’État et déclarations spécifiques aux particuliers employeurs.

Le champ couvert par Flores concerne les établissements employeurs, contrairement au dispositif qui le précède (Connaissance Locale de l’Appareil Productif, CLAP) et au REE (Répertoire des entreprises et des établissements) qui comprennent les établissements sans salariés. Les établissements pris en compte sont ceux actifs en fin d’année (dernière semaine de décembre), ce qui exclut les établissements qui ont cessé leur activité en cours d’année.

L’effectif salarié correspond au nombre de postes présents la dernière semaine de décembre dans l’établissement : il peut être nul si le ou les personnes salariées pendant l’année n’étaient plus en emploi fin décembre, dans ce cas l’établissement est compté dans cet outil comme un établissement de moins de 10 salariés.

Dans Flores, un poste correspond à un salarié dans un établissement. Un salarié qui travaille dans deux établissements correspond à deux postes. Ce salarié est donc comptabilisé deux fois. Ainsi, il ne faut pas confondre l’emploi en nombre de postes de travail évalué dans Flores et l’emploi en nombre de personnes occupées au lieu de travail évalué dans les estimations d’emploi. L’ensemble des postes annexes et non-annexes est pris en compte (un poste est considéré comme non-annexe si la rémunération annuelle est supérieure à 3 Smic mensuels ou si la durée d’emploi annuelle dépasse 30 jours et 120 heures et que le rapport nombre d’heures/durée est supérieur à 1,5).

Source : Insee – Flores 2018.

Estimations d’emploi localisées (ESTEL)

Le dispositif Estimations d’emploi localisées (Estel), conçu par l’Insee, produit, par une synthèse de sources administratives, des estimations localisées d’emploi cohérentes entre les différents échelons géographiques (France entière, région, département et zone d’emploi) et les secteurs de la nomenclature d’activités.

Ce dispositif couvre l’emploi total (salarié et non salarié). Pour les salariés, il utilise les déclarations annuelles de données sociales "grand format" (DADS stricto sensu complétées par les données du Système d’information sur les agents des services publics – SIASP – et celles des particuliers employeurs). Pour les non-salariés, Estel mobilise les fichiers de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) et de la Mutualité sociale agricole (MSA) pour les non-salariés agricoles.
Ce dispositif donne le nombre de personnes en emploi au 31 décembre selon le concept d’emploi du Bureau international du travail (BIT).
Les données sont exploitées au lieu de travail.

Source : Insee – Estel 2020.

Intérim

L’emploi intérimaire est mesuré en ETP rattachés au secteur utilisateur. ETP correspond à « Equivalent-emplois à temps plein sur le mois ». Il s’agit de données cumulées (ETP) en moyenne sur la période indiquée. Cet indicateur mesure un volume de travail en intérim. On pourra parler de « Volume de travail temporaire » pour désigner l’équivalent-emplois à temps plein. Cet indicateur donne une idée du volume moyen d’intérim sur le mois, et se différencie donc du nombre d’intérimaires qui donne une idée de stock en fin de mois.
Les données sont brutes et non corrigées des variations saisonnières. Les comparaisons ne sont possibles qu’à période identique d’une année sur l’autre.
Source : Dares, exploitation des déclarations sociales nominatives (DSN) et des fichiers France Travail des déclarations mensuelles des agences d’intérim.

Statistiques du marché du travail (STMT)

Les statistiques du marché du travail (STMT) portent sur les demandeurs d’emploi inscrits à France Travail et sur les offres d’emploi confiées par les employeurs à France Travail. Elles sont établies et diffusées conjointement par la Dares et France Travail.

Les offres d’emploi de la STMT exploitées dans cet outil concernent donc les offres déposées directement à France Travail (Offre d’emploi enregistrée, OEE) et ne comprennent pas les offres transmises par les sites partenaires diffusées sur le site de France Travail. Ces dernières sont nombreuses et leur part peut différer selon les secteurs d’activités, ce qui amène à comparer les domaines d’excellence davantage selon les évolutions et les caractéristiques des offres d’emploi enregistrées que sur leur volume.

Les données sont brutes et correspondent au cumul annuel des offres d’emploi enregistrées.

Par souci de comparabilité, les offres des entreprises des "Activités des agences de travail temporaire" (78.20Z), "Activités des agences de placement de main-d’oeuvre" (78.10Z) et "Autre mise à disposition de ressources humaines" (78.30Z) ne sont pas prises en compte car elles ne permettent pas de répartir les offres par secteur de l’entreprise utilisatrice.

Source : France Travail, Dares – Statistiques du marché du travail (STMT) 2021.

Contrats de professionnalisation

L’alternance comprend deux types de contrats : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail en alternance entre un employeur du secteur privé et un salarié âgé de 16 à 25 ans révolus, ou demandeur d’emploi âgé de 26 ans et plus, ou bénéficiaire de certaines allocations ou contrats. Son objectif est de permettre d’acquérir une qualification professionnelle ou de compléter la formation initiale par une qualification complémentaire en vue d’accéder à un poste déterminé dans l’entreprise. Le contrat de professionnalisation doit être écrit et peut être à durée déterminée (CDD) ou à durée indéterminée (CDI). Le salarié bénéficie du soutien d’un tuteur.
Les données sont issues de l’extranet Extrapro de gestion informatisée des contrats de professionnalisation renseigné par les Opco (Opérateurs de compétences ). Les Opco ont remplacé en 2019 les Organismes paritaires collecteurs agréés (Opca) suite à la loi n°2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Les Opco conservent le rôle de financeur des actions de formation des contrats de professionnalisation. Ils déposent les contrats validés, accompagné de sa décision, auprès de la DREETS du lieu d’exécution du contrat, sous une forme dématérialisée via l’extranet Extrapro. Cet extranet permet le transfert des informations individuelles relatives aux bénéficiaires et employeurs signataires, lors de la conclusion, la modification et la fin des contrats.
Source : Dares-base de données issue du système Extrapro de gestion informatisée des contrats de professionnalisation, remontées OPCO, Traitements DREETS ARA - Données 2019